La règle est toute simple : " On obtient une fraction égale à une fraction donnée en multipliant numérateur (non, le nominateur n'existe pas) et dénominateur par le même nombre différent de zéro (ceci dit le choix de ce nombre reste très large) ".

 

Ça donne tellement de liberté (mais quel nombre vais-je choisir ?) que ça en donne le vertige...

 

Alors, plutôt que de prendre un tel risque, il semble être plus confortable de se réfugier derrière un

" j'comprends pô "

Et si on prenait ce risque ? Si on expérimentait avec un nombre -puis un autre- encore et encore. On finirait bien par constater que ça marche ce machin là...

 

 Cette histoire de nombre n'aurait plus rien d'effrayant. On se serait approprié ladite règle et ce serait parti pour de nouvelles aventures ! Par exemple, pour comparer des fractions où on emploierait encore la même règle...

Il n'y a pas grand'chose de nouveau ici, il faut tout simplement OSER.


Ça faisait un petit moment qu'on ne l'avait pas entendu. Mais dès qu'il s'est agi de prouver une conjecture concernant les mesures de deux angles opposés, ça a freiné des quatre fers...

 

Rien de compliqué cependant : il n'y a qu'à connaître la somme des mesures de deux angles supplémentaires et laisser dérouler...

 

Qui dit " laisser dérouler " suppose un enchaînement d'idées. La solution n'est donc pas immédiate : si on prend le risque de le faire mentalement, on risque de se perdre en route...

Alors plutôt que de se replier sur un fataliste " j'comprends pô ", pourquoi ne pas prendre le temps de formaliser ça par écrit ?

 

Il est alors beaucoup plus facile de faire état des avancées du raisonnement, de ce qu'il manque, de ce qui doit être réorganisé... pour se diriger sûrement vers la solution.